Steezywave : Une Exploration Intime dans l'Histoire Vivante de la Musique Électronique
Dans l’effervescente mosaïque musicale qui caractérise notre monde moderne, la musique électronique demeure un pilier indéniable, un flux d’énergie sonore qui a évolué et s’est ramifié à travers les décennies. De ses racines expérimentales et avant-gardistes aux pulsations hypnotiques de la techno, en passant par les rythmes envoûtants de la nu-disco, chaque tournant de cette histoire nous dévoile des chapitres fascinants de créativité et d’innovation. Au cœur de cette exploration musicale, se trouve Steezywave, bien plus qu’un simple disquaire à Nimes, un véritable bastion de la culture électronique.
Les esprits derrière Steezywave ne sont pas seulement des observateurs de cette révolution musicale, mais des acteurs qui ont vécu et respiré l’avènement de ces mouvements sonores. Ils ont ressenti la pulsation des premières notes de la house naissante, se sont imprégnés des rythmes effrénés de la jungle britannique, et ont célébré l’émergence de la nu-disco avec autant de passion que de curiosité. Leur connexion intime avec ces sons, façonnée par des années de dévotion et de découverte, se reflète dans chaque vinyle, chaque CD partagé sur leur site.
Chez Steezywave, disquaire à Nimes en ligne, chaque vinyle sélectionné sur leur site est bien plus qu’un simple enregistrement, c’est une fenêtre ouverte sur l’histoire vivante de la musique électronique. Des classiques intemporels de la musique électronique expérimentale aux pépites obscures de l’électro rock, chaque disque raconte une histoire, un chapitre de cette saga sonore qui continue de captiver et d’inspirer les générations.
À travers les dédales de leur magasin de disque en ligne, vous trouverez des trésors cachés, des raretés convoitées et des perles méconnues, ainsi que des nouveautés très pointues, chaque pièce soigneusement sélectionnée par des passionnés qui comprennent l’importance de préserver et de partager cette richesse musicale.
Dans cet article, nous allons plonger dans l’univers de Steezywave, disquaire à Nimes et à Montpellier durant plus de 20 ans, qui témoigne de manière captivante de l’évolution de la musique électronique. A travers leur récit, nous allons explorer plus en détail l’évolution de la musique électronique et découvrir chaque style de musique électronique dont vous pouvez découvrir une fine sélection sur leur boutique en ligne :
Musique électronique expérimentale
La musique électronique, un vaste domaine sonore en constante évolution, a des racines profondes qui remontent au début du 20e siècle avec les premiers instruments électroniques expérimentaux comme le MOOG ou le Theremin.
Ce style émerge dans les années 1960 et 1970 avec des artistes comme Delia Derbyshire, Bruce Haack et Mort Garson. Leur travail expérimental utilisait des synthétiseurs primitifs et des circuits électroniques pour créer des compositions avant-gardistes. Haack, en particulier, était connu pour son approche ludique et innovante de la musique électronique, utilisant des voix robotiques et des sonorités futuristes.
Delia Derbyshire est surtout connue pour son travail pionnier à la BBC Radiophonic Workshop, où elle a créé la musique pour la série télévisée “Doctor Who”. Son utilisation innovante des bandes magnétiques et des oscillateurs a été très influente dans le développement de la musique électronique.
Mort Garson, quant à lui, a exploré les possibilités de la musique électronique dans des contextes plus contemplatifs, créant des paysages sonores apaisants et méditatifs.
New Age
La New Age est un mouvement culturel et spirituel qui est apparu principalement dans les années 1970 et qui a continué à se développer au cours des décennies suivantes. Il s’agit d’un courant éclectique qui puise ses influences dans diverses traditions spirituelles, philosophiques et mystiques du monde entier, ainsi que dans les avancées en matière de psychologie, de médecine alternative et de développement personnel.
Des artistes comme Iasos et Laraaji étaient à l’avant-garde de ce mouvement, créant des œuvres qui invitaient à la relaxation et à la méditation. Leurs compositions incorporaient souvent des éléments de musique électronique, utilisant des synthétiseurs et des effets sonores pour créer des paysages sonores envoûtants.
Post-disco, Garage, Hi-NRG
La post-disco était une évolution de la musique disco qui a émergé à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Elle a incorporé des éléments de funk, de soul, de R&B et de musique électronique, et a souvent été caractérisée par des rythmes plus lourds et des productions plus électroniques que la disco traditionnelle.
Ces sessions sans vocaux, axées sur les rythmes et les grooves, ont fait naitre en même temps la Hi-NRG considérée comme contemporaine de la post-disco. La Hi-NRG partage certaines similitudes avec la post-disco mais la Hi-NRG tendait à être plus rapide et plus énergique.
Des artistes comme Patrick Cowley et Giorgo Moroder étaient à l’avant-garde de ce mouvement, repoussant les limites du son électronique dans les clubs underground. Leur musique était à la fois dansante et expérimentale, fusionnant les éléments de la musique disco avec des sonorités futuristes.
Le garage house, quant à lui, a pris ces éléments de la post-disco et les a combinés avec des influences de la house music émergente à l’époque. Les DJs comme Larry Levan, qui était résident au Paradise Garage, ont joué un rôle crucial dans le développement du garage house en incorporant des éléments de la post-disco dans leurs sets et en les fusionnant avec les nouveaux sons de la house music.
Levan était connu pour ses sets innovants et expérimentaux, où il introduisait des morceaux de disco prolongés et instrumentaux, créant ainsi des atmosphères hypnotiques et immersives sur la piste de danse.
D’autres artistes et labels comme Sleeping Bag Records d’Arthur Russel avec Dinosaure L et Loose Joint ou bien les groupes Material et ESG ont partagé une certaine esthétique et une certaine philosophie artistique de la house et de la post-disco qui ont contribué à façonner la scène musicale underground de New York dans les années 1980 et ont laissé un héritage durable dans le paysage musical.
House et Acid House
La house est née dans les clubs de Chicago à la fin des années 1980, avec une genèse particulièrement notable au Warehouse, où officiait Frankie Knuckles, surnommé le “Parrain de la House”. Des artistes comme Larry Heard, Frankie Knuckles et Marshall Jefferson étaient à l’avant-garde de ce mouvement, créant des sons novateurs qui ont défini l’esthétique de la musique house.
Des morceaux emblématiques comme “Can you feel it” de Mr.Fingers alias Larry Heard ont contribué à populariser le genre.
Le morceau “Aly-us – Follow Me” sorti en 1992 est un exemple parfait de la capacité de la musique house à rassembler les gens et à transmettre un message positif.
Parallèlement, l’acid house a émergé à la fin des années 1980, caractérisée par l’utilisation de basslines acidulées et de sons électroniques abrasifs. Ce style a été influencé par la house de Chicago mais a ajouté une dimension plus expérimentale et psychédélique à la musique électronique.
La house progressive, un sous-genre de la musique house a, quant à elle, gagné en popularité dans les années 1990 dans les clubs. “Felix – Don’t You Want Me” est sorti en 1992 et a été un énorme succès dans les clubs du monde entier. D’autre part, “Carpe Diem – Snake Charmer” est un autre exemple de house progressive qui a captivé les foules. Sorti en 1993, ce morceau est devenu rapidement un favori des DJs et des clubbers.
C’est au collège que j’ai découvert ma passion pour la musique house, commençant à acheter mes premiers disques chez le célèbre disquaire à Nimes de l’époque, Carrière & Paoli.
Dans les années 90, Theo Parrish, Kenny Dixon Jr, Ron Trent, les Master at Work Felix Da Housecat, Roy Davis Jr. et d’autres encore ont émergé comme des figures incontournables qui ont largement contribué à l’évolution et au rayonnement de la scène house, leur influence perdurant encore aujourd’hui.
Techno
La techno est née à Détroit à la fin des années 1980, avec des artistes comme Jeff Mills, Juan Atkins, Derrick May, Carl Craig et Kevin Saunderson à la tête du mouvement. Inspirée par la musique électronique européenne, notamment Kraftwerk, la techno était audacieuse et avant-gardiste, explorant les possibilités sonores des synthétiseurs et des boîtes à rythmes pour créer un paysage sonore futuriste et hypnotique.
La techno était la bande-son parfaite pour l’expérience immersive des événements de danse underground appelés “raves” qui ont gagné en popularité dans les années 1980 et 1990. Dans le sud de la France, où je me trouvais au début des années 90, les raves en pleine nature ou dans des lieux insolites comme les arènes de Nîmes, les douves de Carcassonne ou le Palais des Papes à Avignon ont fourni un cadre unique pour son expérimentation et son exploration sonore.
Ensemble, ces deux phénomènes ont contribué à façonner la scène musicale électronique et ont laissé un héritage durable dans la culture populaire.
Les premiers magasins de disques spécialisés techno ont également contribué à la réussite du mouvement. Vers 1993, beaucoup de connaissances dont mon copain se sont mis au mix. Chaque jour, ils se rendaient tous chez le seul disquaire à Nimes spécialisé, nommé THCV, où une file d’attente se formait alors pour mixer. Le week-end, tout le monde organisaient des petites raves parties dans la nature pour mixer et faire mixer leur potes.
Au même moment, un groupe inconnu du public nommé Daft Punk (non casqués à l’époque) se produisait dans les clubs de la région sud, notamment au Wiz à La Grande Motte situé à moins de 50km de Nîmes. Leurs prestations mémorables ont profondément marqué de nombreux amateurs de musique techno, les incitant à se précipiter chez le disquaire à Nimes pour acheter leurs vinyles. Même les derniers récalcitrants ont été conquis et se sont lancés dans le mix pour partager et mixer en boucle les titres envoûtants des Daft Punk.
Acid et musique électronique psychédélique
Dans l’effervescence des raves, un autre courant musical s’est imposé avec force : l’acid. Cette forme de musique électronique, née des expérimentations sonores des premiers pionniers de la techno, a rapidement captivé les foules avec ses sonorités distinctives et hypnotiques. En puisant dans des éléments sonores acides et en les mêlant à des rythmes envoûtants, l’acid a donné naissance à un style qui transcendait les frontières musicales conventionnelles et qui incarnait l’esprit rebelle et novateur de la culture rave.
L’acid techno puise ses racines dans le mouvement de la musique house de Chicago et de la techno de Detroit, mais il se distingue par son utilisation unique de sons de basse acides.
Les premiers producteurs de ce style, tels que Phuture avec leur titre emblématique “Acid Tracks” en 1987, ont contribué à populariser cette sonorité distinctive et à la propager à travers la scène
Au fil des ans, l’acid techno a évolué et s’est diversifié, avec l’émergence de sous-genres comme l’acid trance, l’acid house et l’acidcore.
Toujours dans les raves, un autre genre de musique électronique marqua le mouvement : la musique électronique psychédélique. C’est un genre de musique électronique qui cherche à créer des expériences auditives expansives et immersives, souvent associées à des états de conscience altérée similaires à ceux induits par les psychédéliques :
Les artistes de musique électronique psychédélique explorent un large éventail de styles et de techniques, allant de l’ambient et de l’electronica à la trance psychédélique et à la musique glitch.
Voici quelques artistes de la scène acid techno et musique électronique psychédélique : Acid Junkies, Plastikman (alias de Richie Hawtin), Hardfloor, Josh Wink, Emmanuel Top, Solar Quest, Luke Vibert (alias Wagon Christ, Plug), 808 State, Chris Liberator, Space Tribe, AFX (alias de Aphex Twin), Union Jack, Sven Väth
Hard techno & Hardcore
En parallèle des raves et de l’émergence de la techno/techno acid, un phénomène connu sous le nom de free parties ou teknival a surgi, marqué par l’arrivée dans le sud de la France de tribus nomades telles que les Spiral Tribe, originaires d’Angleterre. Ces événements clandestins se déroulaient souvent dans des lieux non conventionnels, tels que des entrepôts abandonnés ou des espaces extérieurs isolés comme par exemple des carrières.
La hard techno, caractérisée par ses rythmes impitoyables et ses basses percutantes, dominait les systèmes de sonorisation improvisés, propulsant les participants dans des états de transe prolongée.
Ces rassemblements étaient souvent perçus comme une rébellion contre les restrictions imposées par la société conventionnelle et les lois sur la musique électronique, offrant un espace de liberté totale.
Le collectif Heretik, basé en France, était également actif dans les années 90 et organisait régulièrement des free parties. Ils étaient connus pour leur programmation musicale variée, qui comprenait souvent de la musique hardcore. Les artistes producteur hardcore les plus connus de l’époque étaient Lenny Dee, Liza N’Eliaz, Laurent Hô et, en tant que artiste DJ, Manu Le Malin.
Jungle et Drum'n Bass
Émergeant au Royaume-Uni dans les années 1990, la jungle et le drum’n bass sont caractérisés par des rythmes rapides et des basses lourdes.
Londres était le berceau de cette révolution musicale, avec des clubs comme le Fabric, le Ministry of Sound et le Heaven, ainsi que des collectifs comme Metalheadz et Renegade Hardware, qui ont contribué à façonner la scène jungle et drum’n bass. Certains des artistes les plus influents de la jungle et de la drum’n bass ont émergé de cette époque, notamment LTJ Bukem, Goldie, Roni Size, et Grooverider. A son apogée, en 1995, j’habitais à Amsterdam, un lieu de rencontre pour les amateurs de musique électronique venant du monde entier.
Amsterdam n’était pas loin de Londres, ce qui a favorisé l’émergence et l’influence croisée de la jungle et de la drum’n bass.
Les soirées jungle et drum’n bass à Amsterdam étaient souvent organisées dans des clubs emblématiques de la ville, tels que le Paradiso et le Melkweg. Les cassettes de mix des artistes renommés tels que Grooverider étaient largement disponibles dans tous les disquaires de la ville
Leurs sets énergiques et innovants ont contribué à populariser ces genres musicaux auprès d’un public international.
Trip Hop
Le trip hop est devenu populaire dans les années 1990, avec des artistes comme Massive Attack, Portishead et Tricky qui ont mélangé des éléments de hip-hop, de musique électronique et de musique expérimentale. Caractérisé par des rythmes lents, des samples atmosphériques et des voix plaintives, le trip hop était à la fois hypnotique et émotionnellement puissant.
Le trip hop a été influencé par une variété de genres musicaux, notamment le hip-hop, le dub, le jazz, le rock et la musique électronique, ce qui lui a donné une esthétique sonore unique et diversifiée.
J’étais passionné par ce genre de musique. Dès qu’une nouvelle sortie vinyle de Ninja Tune arrivait dans les rayons de disquaire à Nîmes ou Montpellier, je me précipitais pour l’acheter.
Le trip hop a été soutenu par plusieurs labels emblématiques, tels que Mo’Wax, Ninja Tune et Go! Beat, qui ont fourni une plateforme essentielle pour les artistes du genre.
Ces labels ont publié des albums révolutionnaires et ont joué un rôle crucial dans la promotion du trip hop auprès du public. Ils ont également contribué à façonner l’esthétique visuelle du genre, avec des pochettes d’albums et des projections vidéos innovantes ainsi que des collaborations artistiques créatives tels que Futura2000 ou Robert Del Naja (alias 3D) .
Minimale
La minimal techno est devenue populaire dans les clubs underground à la fin des années 1990 et au début des années 2000. La techno minimale a gagné en popularité dans les années 2000, devenant un pilier de la scène électronique mondiale.
La techno minimale trouve ses origines dans les clubs underground de Détroit et de Berlin dans les années 1990. Des artistes comme Robert Hood, Richie Hawtin, Daniel Bell et Basic Channel ont été parmi les pionniers de ce style, explorant de nouvelles façons de créer des paysages sonores en utilisant un minimum de matériel sonore.
Des labels comme Kompakt, Perlon, Minus, Trapez, Shitkatapult et Mille Plateaux ont joué un rôle important dans la promotion et la diffusion de ce style. Le label Kompakt abel de musique électronique indépendant basé à Cologne, en Allemagne, fondé en 1998 par Wolfgang Voigt, Michael Mayer et Jürgen Paape, a eu un rôle majeur dans la popularisation de la techno minimale et de la microhouse
En outre, la France a été le foyer de nombreux labels influents dans le domaine de la techno minimale, tels que InFiné, et Karat Records (anciennement Katapult), qui ont contribué à promouvoir et à soutenir les artistes locaux et internationaux du genre.
Un mouvement dans la musique électronique expérimentale a également émergé à la fin des années 1990 et au début des années 2000 qui était caractérisé par l’utilisation de sons électroniques minimalistes et abstrait : le Clicks & Cuts.
Des labels comme Mille Plateaux et des artistes comme Oval, SND, Alva Noto (alias Carsten Nicolai), et Pan Sonic, entre autres, ont été associés à ce mouvement et ont contribué à façonner son esthétique sonore distinctive.
Ce mouvement a été influent dans le développement de genres musicaux tels que la musique glitch, la microhouse et la musique électronique expérimentale en général.
On peut citer comme artistes associés au mouvement Clicks & Cuts et à la musique électronique expérimentale en général : Autechre, Mouse on Mars, Fennesz, Tortoise, Nathan Fake, Luke Abott, Four Tet.
Pour ma part, quand la minimale a émergé, mon compagnon et moi étions déjà passionné par ce style musical et nous achetions régulièrement des vinyles de minimale chez un disquaire à Nimes ou Marseille. À cette époque, mon copain a commencé à travailler dans le rayon musique indépendante d’un grand magasin à Montpellier, et il a rapidement pris en charge la responsabilité de ce département.
Mon compagnon a fait le choix d’intégrer la techno minimale dans son rayon. Ce fut une décision audacieuse, mais elle s’est avérée payante. En développant ce style musical dans son rayon, il a rencontré un grand succès auprès des clients qui étaient à la recherche de cette musique émergente et novatrice.
Électroclash
Apparu au début des années 2000, l’électroclash combinait des éléments de musique électronique des années 1980 avec une attitude punk rock.
C’est un mouvement musical et culturel qui a émergé principalement dans les scènes underground de New York et de Berlin.
Elle se distinguait par un retour aux sonorités synthétiques emblématiques des années 1980, une période que nous affectionnons particulièrement, mon copain et moi, ayant grandi dans cet univers musical. Cette esthétique rétro était habilement fusionnée avec des éléments de musique électronique, de new wave, de punk et de musique dance, créant ainsi une expérience sonore à la fois nostalgique et innovante.
Les artistes de ce mouvement ont souvent adopté une esthétique rétro-futuriste avec des références à l’esthétique cyberpunk.
Des artistes comme Fischerspooner, Peaches, Miss Kittin et The Hacker ont embrassé l’esthétique kitsch et le son cru de l’électroclash, créant des performances énergiques et provocantes qui ont captivé l’imagination du public.
À travers son label International DeeJay Gigolo Records, fondé en 1996, DJ Hell a publié de la musique qui a contribué à définir le son de l’électroclash. Il a signé des artistes émergents
Nu-Disco et Synthwave
Plus récemment, à la fin des années 1990 et au début des années 2000, la nu-disco est devenue un mouvement dans la musique électronique, avec des artistes norvégiens, principaux créateurs du genre, comme Todd Terje, Lindstrøm et Prins Thomas revisitant les sons funk et disco des années 1970 avec une esthétique moderne.
Certains des pionniers de la nu-disco comprennent des artistes comme Daft Punk, qui ont incorporé des éléments de disco dans leur musique électronique, ainsi que des labels comme DFA Records, qui ont contribué à populariser le genre avec des artistes comme LCD Soundsystem et The Rapture.
D’autres groupes, inspirés par la musique électronique des années 80 et dans la bande originale de films et de jeux vidéo de cette époque, comme Chromatics, Glass Candy, Kavinsky, Zombie Zombie ou Innergaze ont incorporé des éléments de musique électronique rétro, de new wave, d’italo disco ou synthpop dans leurs productions nu-disco, créant ainsi un nouveau genre rétro-futuriste envoûtant.
Electro-rock
L’électro-rock trouve ses racines dans les expérimentations des années 1970 et 1980, lorsque les premiers synthétiseurs et boîtes à rythmes ont été intégrés dans la musique rock.
Des artistes comme Kraftwerk ont été parmi les premiers à explorer cette fusion, en mélangeant des éléments de musique électronique avec des structures de chansons rock.
Cependant, c’est dans les années 1990 que l’électro-rock a véritablement émergé en tant que genre distinct avec des groupes comme The Prodigy. The Chemical Brothers et Fatboy Slim ont également contribué à populariser l’électro-rock avec leurs morceaux énergiques et leurs performances électrisantes qui donnera naissance à un nouveau genre de l’électro-rock : le Big Beat.
Dans les années 2000 et au-delà, l’électro-rock a continué à évoluer et à se diversifier. Des artistes comme Daft Punk ou LCD Soundsystem ont mélangé des éléments de musique électronique avec des influences du rock et de la musique disco, créant des morceaux emblématiques comme “Robot Rock” et “Harder, Better, Faster, Stronger”.
Aujourd’hui, l’électro-rock demeure un genre dynamique et influent, avec de nombreux artistes continuant à repousser les limites de cette fusion. Des groupes comme , MGMT et Tame Impala intègrent des éléments électroniques dans leur musique rock psychédélique, créant des paysages sonores riches et complexes qui captivent les auditeurs à travers le monde.
Des projets plus intimistes, tels que The Naturals, Map of Africa ou des Labels comme Claremont 56 ou International Feel Recordings, fusionnent la musique électronique avec des éléments de rock psychédélique, Krautrock, de folk et de musique baléarique. Venez découvrir en ligne les vinyles de ces artistes chez le seul disquaire à Nimes spécialisé électro-rock.
Electro Dub
Des artistes comme Lee “Scratch” Perry, King Tubby et Mad Professor ont été des pionniers du dub jamaïcain et ont influencé de manière significative le développement de l’électro-dub. En reprenant les traditions jamaïcaines du dub et en les combinant avec les possibilités offertes par la musique électronique moderne, les producteurs d’électro-dub créent des paysages sonores uniques et captivants qui célèbrent à la fois le passé et le présent de la musique dub.
Des artistes tel qu’Asian Dub Foundation, Dub syndicate et morceaux offrent un aperçu de la diversité et de la richesse de la scène de l’électro-dub et du dub électronique.
L’électro-dub est souvent associé à d’autres genres de musique électronique, tels que le dubstep et la techno dub.
Electro Funk
L’électro funk est un sous-genre de la musique funk qui émerge à la fin des années 1970 et au début des années 1980, avec l’avènement des instruments électroniques et des boîtes à rythmes. Il fusionne les éléments du funk traditionnel avec des sonorités électroniques, des synthétiseurs et des rythmes programmés, créant ainsi un son futuriste et dansant.
Des artistes comme Afrika Bambaataa, Herbie Hancock et Zapp sont souvent associés à l’électro funk pour avoir intégré des éléments électroniques dans leur musique funk, créant des hits qui ont marqué l’époque et ont influencé de nombreux artistes dans les décennies suivantes.
Egyptian Lover est un autre artiste incontournable de l’électro-funk. Originaire de Los Angeles, Egyptian Lover a été l’un des pionniers du genre dans les années 1980. Avec ses beats electro-funk entraînants, ses basslines groovy et ses mélodies accrocheuses, Egyptian Lover a contribué à populariser l’électro-funk à travers ses productions et ses performances live. Son utilisation innovante de boîtes à rythmes, de synthétiseurs et d’échantillonnage a permis à Egyptian Lover de créer un son distinctif qui a rapidement trouvé un public.
Dam-Funk est un artiste contemporain qui a également joué un rôle majeur dans le renouveau de l’électro-funk à partir des années 2000. Avec son approche moderne du genre, Dam-Funk a su mélanger les éléments classiques de l’électro-funk avec des influences contemporaines, créant ainsi un son frais et actuel qui a attiré l’attention tant des fans de funk traditionnel que des amateurs de musique électronique moderne. Retrouvez Dam Funk sur Steezywave, l’unIque disquaire à Nimes en ligne.
Electro Hip-hop
L’électro hip-hop est un autre sous-genre qui fusionne le hip-hop avec des éléments électroniques. Il émerge dans les années 1980 avec l’utilisation de boîtes à rythmes, de synthétiseurs et d’échantillonnage pour créer des beats et des mélodies innovants.
Des artistes et groupes comme Grandmaster Flash et Mantronix sont souvent cités comme des pionniers de l’électro hip-hop, pour avoir expérimenté avec des sonorités électroniques dans leur musique hip-hop, tout en conservant l’essence et l’énergie du genre hip-hop.
Disquaire à Nimes en ligne spécialisé dans la musique électronique
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