L’histoire du streetwear à Nîmes est riche et complexe, marquée par une fusion unique entre la culture urbaine française et les influences internationales.
Le streetwear, mélange de mode urbaine et d’influences culturelles variées, a connu une évolution fascinante à Nîmes et a émergé en tant que style iconique à Nîmes dès les années 1980.
Ville riche en histoire, Nîmes a su intégrer son héritage unique dans le style streetwear, créant une fusion distinctive entre tradition et modernité.
En s’inspirant des mouvements américains et des sous-cultures locales, les jeunes Nîmois ont créé une identité mode unique, intégrant le graffiti, les soirées raves et des éléments pratiques pour les nuits en plein air. Plongeons avec Steezywave, créateur de t-shirts et accessoires streetwear à Nîmes, dans l’histoire du streetwear à Nîmes pendant les années 1980 et 1990.
Les Années 1980 : Les Débuts du Streetwear à Nîmes
- Contexte Culturel et Social : À Nîmes, les années 1980 sont marquées par une effervescence culturelle, influencée par les mouvements punk, funk, hip-hop et graffiti. Les jeunes commencent à adopter des styles vestimentaires qui reflètent leur désir de non-conformité et de rébellion.
- Premières Influences : Inspirés par les modes américaines, les jeunes Nîmois commencent à porter des marques comme Adidas et Nike. Le hip-hop et le basket ball deviennent des activités centrales. Les stars du basketball de l’époque, comme Michael Jordan et Magic Johnson, ainsi que le réalisateur de film Spike Lee ont fait rêver la jeunesse nîmoise. Tous voulaient porter des Nike Air Jordan ou des Converse, inspirés par leurs idoles.
- Graffiti : Le graffiti émerge comme une forme d’expression artistique importante à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Les graffeurs de Nîmes comme Beyond, Koer, Nimea, Danger rejoint par des artistes de Paris utilisent les murs de la ville comme toiles pour leurs œuvres, contribuant à l’émergence d’une culture street et streetwear à Nîmes.

- Mode des Raves : Les premières soirées raves en plein air apparaissent à la fin des années 1980, influençant le style vestimentaire des jeunes. Les vêtements pratiques pour les raves, comme les vestes de survêtement et les pantalons larges, deviennent populaires.
Les Années 1990 : L'Affirmation d'un Style Unique Streetwear à Nîmes
- Influences Musicales et Artistiques : Des groupes de hip-hop français très connus comme Les Démocrates D ou Les Sages Poètes de la Rue viennent se produire à la ZUP Sud de Nîmes. Ces artistes et plus globalement la scène musicale française de hip-hop et de graffiti, influence la mode streetwear à Nîmes. Les soirées raves gagnent en popularité, et les jeunes mélangent des vêtements streetwear avec des pièces pratiques pour rester au chaud lors des nuits en extérieur.
- Skate : Les années 1990 voient l’essor du skate à Nîmes. Les premiers skateurs s’exercent sur le mobilier urbain de la Place d’Assas et au Carré d’Art. Un skatepark en bois est installé sur l’Esplanade, mais il rencontre rapidement des problèmes. Le bruit généré par les skateurs entraîne des plaintes du voisinage.
- Les « Suede Classic » de Puma ont été adoptées par de nombreux adeptes du streetwear à Nîmes et notamment les skaters dans les années 1990, reflétant l’engouement pour les baskets rétro et les silhouettes classiques à cette époque. Elles étaient souvent portées avec des jeans baggy, des t-shirts graphiques de Stüssy et des sweats à capuche FILA ou Champion, contribuant à définir l’esthétique du streetwear des années 1990.
- Mode des Raves : Les vestes à capuche zippé bleue de Carhartt, (réédité par Carhartt sour le nom « Carhatt vip Car-Lux ») souvent portées avec des pulls en laine d’alpaga à capuche de la marque Komodo, deviennent des tenues emblématiques pour les raves hivernales en pleine nature à Nîmes. Komodo est une marque britannique de vêtements éthiques et durables fondée en 1988 inspiré à l’époque par l’ambiance house music, street fashion et ethnique.


- Expansion des Boutiques Locales : Les années 1990 voient une explosion de petites boutiques à Nîmes spécialisées dans le streetwear ou la mode urbaine :
La Garçonne (situé rue fresque à l’époque): Cette boutique se distinguait par sa sélection de marques avant-gardistes telles que XULY.Bët, Bill Tornade et Comme des Garçons. La Garçonne est devenu rapidement un lieu emblématique pour les amateurs de mode urbaine à Nîmes. Les jeunes Nîmois, attirés par les styles uniques, les motifs d’influence afro et l’éthique de recyclage de la marque, ont rapidement adopté les pièces de XULY.Bët. La marque Bill tornade (nom inspiré d’un personnage de bande dessinée, incarnant un esprit rebelle et aventurier) quant à elle était connu pour ses créations audacieuses et avant-gardistes, combinant une esthétique punk, rock et streetwear avec des éléments de haute couture. Comme des Garçons, marque japonaise que l’on ne présente plus avec sa vision radicale de la mode a attiré les jeunes nîmois avec des pièces uniques aux coutures apparentes et coupes asymétriques. Ces marques ont contribué à la diversité et à la richesse de la scène streetwear locale.
Mac Dowan: Connu pour ses doudounes Schott et ses blousons bomber, Mac Dowan devient un lieu de prédilection pour les jeunes Nîmois à la recherche de vêtements streetwear. Petite dédicace : Le gérant de l’époque (qui a changé depuis) était mon professeur de marketing, et c’était de loin le professeur le plus cool que j’ai jamais eu.
Autres Boutiques Influentes: Des grandes enseignes apparaissent dans les années 90 au centre ville de Nîmes comme Courir ou Celio qui jouent également un rôle crucial en offrant des vêtements, des sneakers et accessoires streetwear, consolidant ainsi la culture de la mode urbaine à Nîmes.
- Le Denim de Nîmes : Le serge de Nîmes, ou « denim », gagne en popularité durant cette période. De nombreuses fripes présentes à cette époque dans la ville vendent du jean seconde main, et les jeunes Nîmois intègrent naturellement cette toile emblématique dans leur panoplie streetwear. Les jeans en denim deviennent un incontournable du streetwear, symbolisant à la fois résistance et style urbain. Les jeunes Nîmois adoptent cette matière pour son confort et sa durabilité, souvent déchirée ou bien usé. La veste en denim était aussi un incontournable du streetwear à Nîmes dans les années 90. Portée par des marques comme Levi’s, LEE ou Wrangler la veste en denim était souvent personnalisée avec des patches, des écussons et des broderies pour refléter l’individualité et le style de celui qui la portait.




- Des marques françaises ont commencé à émerger, tels que « Lacoste« , « K-Way » et « Le Coq Sportif« , qui ont intégré des éléments du streetwear dans leurs collections. Ces marques ont contribué à populariser le style streetwear, en le rendant plus classe et en le déclinant dans différentes gammes de produits.
Lacoste et son influence à Nîmes dans les années 90 : Dans les années 90, Lacoste a joué un rôle important dans l’évolution du streetwear, surtout en Europe. Au début des années 90, les polos, les sweat-shirts et les autres vêtements de la marque étaient populaires parmi les jeunes urbains nîmois à la recherche d’un style décontracté mais chic. Pour les jeunes Nîmois des années 90, le port de vêtements Lacoste représentait non seulement une tendance de mode mais aussi une forme d’identification locale et de fierté. Le logo de la marque, un crocodile vert, rappelait l’emblème historique de leur ville, créant un lien culturel unique.
le Kangol, bien français lui aussi, a été un accessoire emblématique du streetwear à Nîmes dans les années 90. Originellement connue pour ses chapeaux, en particulier le bob ou le béret casquette en laine Kangol, la marque a gagné en popularité dans le milieu du streetwear grâce à son association avec des artistes hip-hop, des musiciens et des icônes de la culture pop. Le Kangol, reconnaissable à sa forme distincte et à son logo kangourou, est devenu un symbole de style urbain et décontracté. Porté de différentes manières, que ce soit à l’envers, sur le côté ou droit devant, le Kangol est devenu un accessoire incontournable pour compléter les tenues streetwear des années 90.

Conclusion
Les années 1980 et 1990 sont des décennies très créatives et aventureuses propices à l’évolution du streetwear à Nîmes. En intégrant des influences globales tout en s’appuyant sur des sous-cultures locales comme le graffiti, le hip-hop, le skate, le basket ball et les raves, les jeunes Nîmois ont créé un style distinctif et durable. Les boutiques spécialisés dans le streetwear à Nîmes ont joué un rôle crucial dans cette évolution, en offrant des vêtements et des marques qui ont marqué toute une génération. Explorez notre collection de t-shirts pour découvrir des pièces uniques qui célèbrent cette riche culture streetwear et rejoignez la communauté streetwear de Nîmes.